Rencontre avec Jermaine Stone, fondateur de Cru Luv Wine, le new-yorkais qui rassemble le vin et le hip-hop !
Rencontre avec Jermaine Stone, fondateur de Cru Luv Wine, le new-yorkais qui rassemble le vin et le hip-hop !
« J’ai toujours été à fond dans la musique. Tout le monde me destinait à devenir rappeur. Quand je suis arrivé à l’université, j’ai commencé à travailler au service logistique de la maison de vente Zachys pour financer mes études.
J’ai gravi les échelons chez Zachys puis chez Wally’s, et j’ai ensuite lancé mon entreprise de consulting, Cru Luv, dont l’objectif est de rapprocher les univers du vin et du hip-hop. »
« À 100% ! Quand j’ai créé Cru Love et le podcast Wine & Hip-Hop, j’avais une vision claire de l’évolution du monde du vin. Le hip-hop a 50 ans, il y a beaucoup de gens dans l’univers du vin qui ont grandi avec et qui écoutent cette musique.
Avec Wine & Hip-Hop, je souhaite humaniser ces univers souvent mal compris, et qui parfois se comprennent mal entre eux ! »
« Bordeaux, le Mont Rushmore du vin. »
« D’abord, il y a la fierté de représenter l’endroit d’où l’on vient. Les vignerons comme les rappeurs défendent leurs origines, qu’il s’agisse d’un terroir ou d’un quartier.
Ensuite, dans le vin comme dans le hip-hop, il y a une grande culture entrepreneuriale, un esprit de conquête. Enfin, expert ou pas, on peut tous partager une émotion en dégustant un vin ou en écoutant un morceau. On peut arriver à une connexion qui dépasse les apparences et les différences. »
« Les rappeurs apprécient déjà cet univers, il suffit de faire un pas vers eux. Il faut être présent sur les événements, dans les contenus et dans les lieux de la culture hip-hop, par exemple dans les clips des rappeurs qui offrent beaucoup de visibilité.
Regardez la mode qui s’est emparée avec succès des codes du hip-hop. Je pense que le vin a aussi cette opportunité. »
« Bordeaux, avec ses Grands Crus, c’est le Mont Rushmore du vin. En hip-hop aussi il y a cette culture de la hiérarchie : on aime bien établir les classements des meilleurs rappeurs de l’histoire.
Comme dans le vin, il y a des incontournables : Biggie, Jay-Z, Nas… C’est à ce niveau que se situent les grands crus de Bordeaux. »
« Je choisirais un Cos d’Estournel Blanc, rare et atypique, et je mettrais « Smoothies in 1991 » de Larry June. Cos d’Estournel Blanc a cette « beachy vibe », cette fraîcheur et cette profondeur qui vont super bien avec Larry June. Décontracté et luxuriant en même temps !
Et puis Larry June est un rappeur toujours bien habillé qui prend soin de lui-même, ça me semble être un parfait parallèle avec Cos d’Estournel qui prend tellement soin de son terroir et de son environnement. »