De retour des Etats-Unis où je travaillais dans le tourisme, je cherchais un emploi où je pourrais pratiquer l’anglais. Je suis arrivée chez Mottox sans avoir d’expérience dans le vin mais je suis ensuite tombée amoureuse de cet univers.
De retour des Etats-Unis où je travaillais dans le tourisme, je cherchais un emploi où je pourrais pratiquer l’anglais. Je suis arrivée chez Mottox sans avoir d’expérience dans le vin mais je suis ensuite tombée amoureuse de cet univers.
On observe au Japon les mêmes phénomènes que sur la plupart des marchés. De manière générale, il y a une déconsommation des boissons alcoolisées. Si l’on s’intéresse aux profils de consommateurs, on a d’un côté un socle solide de grands amateurs ayant une connaissance approfondie du vin et de l’autre des consommateurs appréciant un verre de vin sans être nécessairement connaisseur. Le vin est bien distribué : on le retrouve dans des restaurants décontractés comme hauts de gamme, mais aussi dans de nombreux commerces. Cependant, beaucoup de consommateurs pensent encore que le vin est un produit complexe qui nécessite une forme d’éducation, et le vin reste souvent associé à des occasions spéciales.
Les Gouttes de Dieu a eu un grand impact sur les amateurs de vin. Certains Châteaux ont bénéficié d’une belle image et continuent de se vendre très bien aujourd’hui. L’adaptation en série télévisée a aussi certainement aidé à répandre la culture vin auprès d’un public plus large.
Il peut y avoir des associations très surprenantes ! Lors d’un dîner à Kyoto où étaient créés des accords entre cuisine japonaise et vins rouges de Bordeaux, un seul accord proposait du bœuf Wagyu, tous les autres étaient réalisés avec des poissons ou des légumes. C’était très intéressant ! De manière générale, il y a de nombreux restaurants gastronomiques au Japon qui proposent systématiquement des accords mets et vins. Le Japon est un pays de sommeliers qui participent largement à la diffusion de la culture du vin !
Cos d’Estournel est reconnu comme l’un des meilleurs vins de Bordeaux. Les collectionneurs sont toujours très heureux lorsqu’ils voient une bouteille sur la table ! À titre personnel, j’ai vécu un moment très spécial lorsque nous avons eu la chance d’être reçus au domaine par M. Reybier et ses équipes. J’ai été particulièrement impressionnée par Cos d’Estournel 2005. La concentration, la qualité des tannins et la fraîcheur : c’est un millésime époustouflant.
Avec G d’Estournel, je proposerais un tataki de thon au soja et au wasabi. Les notes toastées du thon grillé se marieront très bien avec celles du vin. Avec Pagodes blanc, partons sur un tempura de légumes au sel de sansho qui répondra très bien à la fraîcheur du Sauvignon Blanc et aux épices du vin. Avec Pagodes de Cos Rouge, j’irais sur une unagi, une anguille japonaise, laquée à la sauce soja qui mettrait en valeur les arômes fruités du vin. Enfin, avec Cos d’Estournel, comment ne pas évoquer le wagyu dont le persillage saura répondre à la structure tanique de ce grand vin.
