D’habitude, Olavo Maciel parcourt le monde à la recherche de pépites qu’il importe au Brésil et propose à l’exigeante clientèle de sa cave, Weinhaus Exzellenz. Mais c’est aujourd’hui chez lui, dans les marchés de rue de São Paulo, que nous le retrouvons pour imaginer des accords étonnants avec les vins de Cos d’Estournel.
Pour débuter cette plongée dans la street food de São Paulo, Olavo nous donne rendez-vous au marché sur la rue Diogo Jacome aux abords du parc Ibirapuera pour découvrir les pastels du Brésil, une adaptation des gyozas, les fameux raviolis asiatiques. Elles se déclinent dans une vingtaine de parfums. « Pour équilibrer la richesse réconfortante de l’indétrônable pastel au fromage, rien de tel que la fraîcheur et les épices de Cos d’Estournel Blanc 2016. »
Notre ascension continue chez Esfiharia Effendi, une véritable institution culinaire qui sert ses célèbres Esfiha depuis 1973. Issues de la cuisine levantine, ces tartelettes se déclinent selon les goûts de chacun. « Celle garnie de mouton haché, un classique, précise Olavo, s’accorde parfaitement avec le caractère velouté et charnu de Pagodes de Cos 2015. »
Prochaine escale, Pao de Festa, une boulangerie dont le succès ne se dément pas depuis son ouverture en 1996. On y déguste notamment l’acarajé, une boulette frite de pois et d’oignon typique de la cuisine afro-brésilienne. « Mais une fois arrivé là-bas, vous ne résisterez pas aux cubes de tapioca au poivre, nous prévient Olavo. C’est un amuse-bouche très répandu. Le poivre rouge du Brésil et l’élasticité du tapioca entouré d’une friture croustillante offrent une parfaite harmonie avec Cos d’Estournel Blanc 2016. »
Pour finir dans la pure tradition brésilienne, impossible de faire l’impasse sur le barbecue ! Une fois par mois, Marcel Gholmieh installe dans son restaurant, le MG74, un fumoir extérieur, permettant de cuire ses délicieuses viandes à basse température tout en leur apportant des saveurs fumées. « Au Brésil, la tradition est de déguster différents morceaux de boeuf au cours du barbecue, nous indique Olavo. » Une tradition qui permet de multiplier les accords !
« Ainsi, la partie supérieure du boeuf s’accorde parfaitement avec Pagodes de Cos 2016 : la fraîcheur et la complexité du vin équilibrent la générosité et les notes fumées de la viande. » Pour accompagner Cos d’Estournel 2015, Olavo recommande un rumsteck juste grillé. « La chair pure d’une viande non fumée permet de porter une attention totale à l’accord, à chaque gorgée. Un merveilleux moment de dégustation, dans la plus pure tradition do Brazil ! »
