De Stendhal à Labiche, de Karl Marx à Henry Ribadieu, la littérature regorge de récits décrivant avec délectation la beauté de Cos d’Estournel et la qualité de ses vins, et admirant l’œuvre de toute une vie, celle de Louis-Gaspard d’Estournel.
Ainsi, Henry Ribadieu, dans Les Châteaux de la Gironde en 1855, voit en Cos d’Estournel « une féerie, un vrai palais de Chine, une pagode indoue ! Dômes élevés, coupoles que frappe le soleil, arcades toutes grandes ouvertes comme un arc de triomphe où va passer un roi, tourelles découpées à jour, pavillon chinois où l’air en passant agite mille sonnettes… »
La même année, P. C. de Saint-Amand, au cours de sa Promenade en Médoc, observe que « le mirifique portail a quelque chose d’une décoration théâtrale, non seulement parce qu’il a l’air d’être en bois recouvert de toile peinte, mais encore parce qu’il est trompeur et n’est l’entrée que de chais et d’écuries. De maison de maître point, et on ne trouve là, à proprement parler, qu’un vignoble avec ses bâtiments d’exploitation ».
Et quelques années plus tôt, en 1838, c’est Stendhal qui, dans son Voyage dans le Midi de la France, décrit « ce bâtiment fort élégant, d’une brillante couleur jaune clair, n’est à la vérité d’aucun style ; cela n’est ni grec ni gothique, cela est fort gai et serait plutôt dans le genre chinois. Sur la façade on lit ce seul mot : Cos ».